Les championnats de France de Vol Libre prennent place à Mandres ce week-end. C’est la quatrième fois que le MAC Mandres organise une compétition du genre. Ce club spécialisé dans le vol libre présidé par Karine VILLENFIN compte une trentaine d’adhérents.
[ARTICLE FFAM] ZOOM sur Le Vol Libre d’Intérieur
Précision et réglages, voilà les maîtres-mots de cette discipline délicate, dont le temps est l’adversaire principal.
Une maîtrise parfaite Le vol libre d’intérieur consiste à effectuer des vols de durée, sans aucune assistance extérieure de pilotage pendant le vol. Les vols s’effectuent exclusivement dans des espaces clos qui peuvent être des plus divers : de la salle de sports municipale, à une mine de sel roumaine de 70 mètres de hauteur, en passant par une patinoire ou un hangar à dirigeable,… Le principe des compétitions est de réaliser le vol d’une durée maximale. Il peut être de plusieurs dizaines de minutes voire, même, approcher l’heure de vol pour les meilleurs compétiteurs, avec seulement quelques dixièmes de grammes de caoutchouc pour assurer la propulsion du modèle. Afin d’éviter d’éventuelles collisions avec les parois de la salle, il est toléré de guider les modèles avec un fil tendu par un ballon gonflé à l’hélium.
Le modèle type… Les modèles de vol libre d’intérieur ont un poids minimum de 1,2 à 3 grammes. Pour la catégorie qui donne lieu à des championnats d’Europe et du monde, le poids minimum du modèle doit être de 1,2 gramme, pour une envergure maximum de 550 millimètres. La masse maximale du caoutchouc, destiné à la propulsion, est de 0,6 grammes. La stabilité du vol sans intervention extérieure s’obtient par la maîtrise et le contrôle des déformations aéroélastiques. Pour réaliser ces vols, les pilotes utilisent seulement l’énergie d’un élastique.
Régalages et précision L’apparente simplicité de ces « micromodèles » cache, en réalité, une grande sophistication. La structure, faite de fines baguettes de balsa, est recouverte d’un film très mince. Afin de mieux exploiter la puissance du moteur caoutchouc, les aéromodélistes de haut niveau utilisent des hélices à pas variable, et la réalisation des vols les plus longs nécessite des réglages micrométriques précis.